2010 marcará o quinquagésimo ano da independência dos países francofones africanos do domínio da Bélgica e França. Enquanto as celebrações oficiais acontecem, um debate fervilha em blogs do Norte, Centro e Oeste da África.
Um blog marroquino, Planète Non Violence, relaciona o passado colonial ao atual estado das coisas [fr]:
Le constat de ces 50 ans est accablant. D’abord, pour les anciennes puissances coloniales, elles n’ont fait que reculer pour mieux perpétuer leur domination. Comme l’avait exprimé, autrefois, Ahmed Ben Bella : « le colonialisme est sorti par la porte, pour revenir par la fenêtre ». Pour continuer à garantir des bénéfices juteux à leurs entreprises, les anciennes puissances coloniales nous maintiennent sous tutelle, et soutiennent des régimes anti-démocratiques, pourvu qu’ils soient serviles. Passé sous silence les centaines de milliers de morts et de familles détruites, le pillage en règle des ressources, le renforcement du pouvoir arbitraire de la féodalité au détriment des pouvoirs de la jama’a (communauté) ; oubliée la longue nuit coloniale, dont nous continuons, à ce jour, à en subir les affres.
Avec le Congo, la Belgique obtient des matières premières peu chères.
L’Europe est dévastée […], c’est donc les États-unis qui dirigent. Opposés au colonialisme les américains auraient pu donner l’indépendance aux populations congolaises, néanmoins Washington est farouchement opposé à tout régime communiste et sait que la propriété privée n’existe pas dans la culture africaine. Ainsi Washington préfère garder un pouvoir colonial belge, le temps qu’un mouvement africain libéral apparaisse …Suivront l’abolition du fouet, pour le clergé, les gradés de la force publique et les auxiliaires de l’administration…Face à ces mouvements nationalistes l’administration belge commence à comprendre qu’elle va perdre leur colonie.
La Belgique avait ratifié l’article 73 de la Charte des Nations unies, qui prônait l’autodétermination des peuples.
Confrontada com estes movimentos nacionalistas, o governo belga começa a entender que perderá o controle de sua colônia. A Bélgica ratificou o artigo 73 da Convenção da ONU, que advoga a auto-determinação dos povos…
O plano da Bélgica era, na verdade, a descolonização em um prazo de… 30 anos:
… Le professeur belge Antoine Van Bilsen publia, en 1955, un document intitulé Plan de trente ans pour l’émancipation politique pour l’Afrique belge.
L’indépendance du Congo n’est pas un cadeau des Belges !
Les souverainistes congolais sont clairs, pour le cinquantenaire de l’indépendance du Congo au 30 juin 2010: le discours de Patrice Emery Lumumba ou rien !
A independência do Congo não é um presente dos belgas!
Congoleses que apoiam a soberania do país são claros, no quinquagésimo aniversário da independência do Congo, em 30 de junho de 2010, em querer nada mais além do discurso [fr] de Patrice Emery Lumumba!
Indo além, o escritor premiado Alain Mabanckou, um cidadão francês nascido na República do Congo, relaciona o passado colonial da França ao atual e furioso debate sobre “identidade nacional” no país.
De toute évidence le débat, sans le nommer, ne cesse de tourner aussi … autour du thème de l’immigration (en particulier postcoloniale) et de ses conséquences sur l’« identité nationale », ….
Leopold Chendjou do Camarões prega em sua carta pública ao presidente francês Sarkozy [a ser continuada]: 50 anos de independência, um camaronense escreve para Nicolas Sarkozy [fr]:
… Le racisme au cœur de la République …Tout comme vous, Monsieur le Président, les Noirs de nationalité française sont issus de l’immigration.
Do Chade, Juliette pede por um boicote do projeto da França de ter todas as suas antigas colônias na Champs Elysées, em Paris, durante a parada militar do Dia da Bastilha em 14 de julho de 2010 [fr]:
Boycottons le projet francafricain du cinquantenaire des indépendances !…Nous avons donc besoin d'un groupe de personnes opposantes (ou d'organisations), originaires des pays souffrant des méfaits de la Françafrique…
Na África, as pessoas também têm mostrado sua oposição. No sábado, 13 de fevereiro, o presidente Wade do Senegal falou em uma ceremônia de abertura, dando início a diversas semanas de comemorações que terminam em 4 de abril (Dia da Independência), em um estádio praticamente vazio:
1 comentário